Connaître, préserver et valoriser les plantes

Ministère des affaires étrangères et européennes

Les actions de Sud Expert Plantes - programme 2006-2011

Cette initiative du Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes soutient l'effort de nombreux pays en développement pour connaître, préserver et valoriser durablement leurs plantes. Elle apporte dans ce domaine un appui aux structures de recherche et aux programmes d'enseignement, et finance par appel d'offres plusieurs projets scientifiques favorisant les synergies Sud-Sud, Sud-Nord et interdisciplinaires.

L'initiative est programmée sur 5 ans (2006-2011) et couvre 4 grandes régions :

  • Afrique de l'Ouest ;
  • Afrique Centrale ;
  • Océan Indien ;
  • Asie du Sud-Est.

Elle est structurée en 3 volets :

  • formation et séminaires d'échange entre scientifiques, politiques et acteurs ;
  • appui aux institutions et réseaux ;
  • projets de recherche sur fonds compétitif.

Les principaux organismes français impliqués sont l'IRD, le CIRAD, le MNHN et le CNRS.

I. La composante 1 : "Formations et Séminaires"

Cette première composante bénéficie d'un financement du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes d'un montant de 800 k€, réparti comme suit :

  • 400 k€ sont consacrés à l’appui  d’une nouvelle filière internationale de Master intitulée « Biodiversité Végétale Tropicale ». Créée en septembre 2009, elle évolue vers plus d'international pour la rentrée 2010.
  • 200 k€ sont consacrés à des formations  individuelles et/ou en groupe  de formateurs.
  • 200 k€ sont consacrés à des séminaires.       

II. La composante 2 : "Appui aux institutions et Réseaux"

 Ce programme bénéficie d’un financement du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes d'un montant de 1050 k€.

L’appui aux « Réseaux de Botanistes » repose sur une enveloppe de 200 K€ consacrée aux quatre régions pour soutenir des réseaux existants comme en Afrique de l’Ouest (ABAO) et l’Afrique Centrale (REBAC) ou en projet comme en Asie du Sud-Est ou dans l’Océan Indien. Cette enveloppe a déjà été utilisée (70 K€) pour financer le colloque de l’AETFAT qui s’est tenu en 2007 à Yaoundé au Cameroun ; le reliquat est mis à la disposition des Commissions régionales qui pourront soutenir les actions des réseaux au cas par cas.

Une enveloppe de 350 K€ a été attribuée au soutien de la participation du Sud au Système Mondial d’Information sur la Biodiversité « GBIF » (www.gbif.org). L’enveloppe est confiée au Secrétariat du GBIF, basé à Copenhague, qui l’utilise pour organiser une série de séminaires de sensibilisation et de formation, et pour soutenir la mise en place des points nodaux nationaux GBIF via un appel à projets. Les herbiers nationaux sont encouragés à faire acte de candidature pour héberger les points nodaux.

L’appui aux Institutions a enfin permis de répondre aux demandes d’appui émanant des   « Herbiers et Jardins Botaniques ». Ce volet de la composante 2, doté de 500 K€ a été traité par appel d’offres. 

Tout comme l’appui aux Herbiers et Jardins botaniques, cette dernière composante a été traitée par appel d’offres, et bénéficiait, elle, d’un financement du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes de 900 k€. 

Acteurs : les principales institutions impliquées

Les principaux organismes français impliqués dans le programme SUD EXPERT PLANTES sont l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).Dans le cadre d’un accord de partenariat signé entre ces quatre organismes de recherche français, l’IRD, en sa qualité de maître d’ouvrage, assure la coordination et la gestion financière d’ensemble. Les autres organismes précités contribuent à la conduite du programme.SEP est par ailleurs conduit en étroite relation avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le Global Biodiversity Information Facility (GBIF) ou Système Mondial d’Information sur la Biodiversité Les parcours de Master "BVT" (Biodiversité Végétale Tropicale) et BEVT (Biodiversité et Environnements Végétaux Tropicaux) qui ont émergé et sont soutenus par Sud Expert Plantes sont portés respectivement par le MNHN (Museum National d'Histoire Natuelle) et l'UPMC (Université Pierre et Marie Curie) pour le BEVT et par l' Université Montpellier II pour le BVT.

Les principaux organismes français impliqués dans le programme SUD EXPERT PLANTES sont l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

Dans le cadre d’un accord de partenariat signé entre ces quatre organismes de recherche français, l’IRD, en sa qualité de maître d’ouvrage, assure la coordination et la gestion financière d’ensemble. Les autres organismes précités contribuent à la conduite du programme.

SEP est par ailleurs conduit en étroite relation avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le Global Biodiversity Information Facility (GBIF) ou Système Mondial d’Information sur la Biodiversité

Les parcours de Master "BVT" (Biodiversité Végétale Tropicale) et BEVT (Biodiversité et Environnements Végétaux Tropicaux) qui ont émergé et sont soutenus par Sud Expert Plantes sont portés respectivement par le MNHN (Museum National d'Histoire Natuelle) et l'UPMC (Université Pierre et Marie Curie) pour le BEVT et par l' Université Montpellier II pour le BVT.

SEP a financé 49 projets de recherche et d'appui ; 44 ont été menés à bien, et 5 arrêtés ; et pour quelques uns la coordination a été déléguée à un autre porteur au cours du projet.

Actions envisagées après 2011

La réflexion sur la suite du programme Sud Expert Plantes  au delà de 2011 a été entamée. Les acteurs du Sud et les Commissions régionales ont indiqué des priorités; l'évaluation à mi-parcours du programme a aussi fourni des pistes à exploiter. Ces priorités et ces pistes ont été exposées lors du side-event SEP organisé en marge de la Conférence des Parties de la convention sur la diversité biologique à Nagoya le 19 octobre.  Des discussions ont eu lieu à cette occasion avec des organismes internationaux et des bailleurs de fonds potentiellement intéressés. Ces discussions ont été approfondies à Paris fin novembre en marge du séminaire de formation SEP CEPDEC coorganisé avec le GBIF. Une première proposition a été présentée à cette occasion.  (voir la proposition)

Les discussions ont progressé depuis, sous l'égide du MAEE, qui s'est fait le porteur d'un projet qui est soumis au Fonds Français pour l'Environnement Mondial et à l'Agence Française de Développement, et dont l'AIRD devrait assurer la Maîtrise d'ouvrage.Ce projet, intitulé "SEP Développement Durable" (SEP2D), vise à consolider et valoriser les nombreux acquis de SEP et à ancrer la recherche et la formation relatives à la conservation et valorisation durable de la biodiversité végétale dans l'action, grâce au développement : (1) d'un volet "expertise" ; (2) d’enseignements et projets contribuant à REDD+ (mécanisme de réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts, incluant la gestion durable des forêts) ainsi que de projets s’inscrivant dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) ; (3) de nouvelles thématiques telles que l’agrobiodiversité, l’usage cosmétique des plantes et l’atténuation de l'impact des exploitations forestière et minière.Toutes les informations et documents relatifs à la construction de cette nouvelle phase de SEP sont disponibles sous l'onglet SEP2D.

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