Connaître, préserver et valoriser les plantes

Ministère des affaires étrangères et européennes

 

Inventaire botanique du Lac Télé (République du Congo)

 

Dossier Sud Expert Plantes numéro 332

 

Les forêts du nord Congo sont en général très mal connues. Néanmoins quelques études ont été faites dans les aires protégées y compris le Parc National de Nouabalé Ndoki et le Parc National d’Odzala Kokoua.

Ce projet propose d’étudier la troisième aire protégée de la Réserve communautaire du Lac Télé. (RCLT). La densité de la population est d’environ un habitant par kilomètre carré. Elle est regroupée de manière diffuse (cases isolées, hameaux) le long des axes fluviatiles (Bali, Likouala aux Herbes…) dans les localités d’Epéna et Boa au Sud-Ouest. Au Nord circulent des groupes nomades des peuples autochtones( Pygmées). Au Nord de la Terre des Kaboungas, il y a une marque de séparation avec le bassin mitoyen de la Motaba et où se localise le dernier bastion de peuplement sédentaire des Bantou. Au delà, Il y a un « vide démographique » jusqu’à la frontière avec la République Centrafricaine (RCA).

La forêt de la RCLT est très importante dans le contexte international car la majorité de la forêt est inondée. Cet écosystème forme une aire assez vaste au milieu du basin du Congo. Le lac Télé en lui-même qui est dans la RCLT est entouré d’une vaste zone de marécages et de forêts inondées difficilement pénétrable. Il a suscité un intérêt dans les années 70 et 80, suite aux rumeurs évoquant sa fréquentation par le « Mokélé-Mbembé », curieux animal amphibie semblable à un dinosaure. Puis cette région fut l’objet depuis plus d’une décennie, d’un intérêt croissant de la part d’institutions nationales et internationales

Cette forêt a été seulement visitée pour de courtes missions et des études préliminaires. (Kami 2003, Moutsambote 1998). Les résultats de ces missions montrent que cet écosystème est très différent de la forêt dense de terre ferme à proximité. Les rapports de quelques missions effectuées à la RCLT montrent la présence de quelques espèces nouvelles pour le Congo. (Moutsambote 1990). Ce n’est pas seulement la diversité des espèces qui est intéressante dans la région, mais aussi la diversité des habitats. Ceux-ci comprennent les forêts marécageuses, les savanes inondabless, et les forêts et les savanes de terre ferme.

Ce projet propose une collaboration entre l’herbier national du Congo (Brazzaville), l’Institut du Développement Rural, (Université Marien Ngouabi) le musée national d’histoires naturelles de Paris et le jardin botanique d’Edimbourg (en Ecosse). Au Muséum de Paris, nous proposons une collaboration avec les botanistes de l’herbier d’Afrique et un chercheur qui travaillerait sur les arbres d’Afrique centrale (recrutement prévu en 2008).

Les forêts du nord Congo sont en général très mal connues. Néanmoins quelques études ont été faites dans les aires protégées y compris le Parc National de Nouabalé Ndoki et le Parc National d’Odzala Kokoua.

Ce projet propose d’étudier la troisième aire protégée de la Réserve communautaire du Lac Télé. (RCLT). La densité de la population est d’environ un habitant par kilomètre carré. Elle est regroupée de manière diffuse (cases isolées, hameaux) le long des axes fluviatiles (Bali, Likouala aux Herbes…) dans les localités d’Epéna et Boa au Sud-Ouest. Au Nord circulent des groupes nomades des peuples autochtones( Pygmées). Au Nord de la Terre des Kaboungas, il y a une marque de séparation avec le bassin mitoyen de la Motaba et où se localise le dernier bastion de peuplement sédentaire des Bantou. Au delà, Il y a un « vide démographique » jusqu’à la frontière avec la République Centrafricaine (RCA).

La forêt de la RCLT est très importante dans le contexte international car la majorité de la forêt est inondée. Cet écosystème forme une aire assez vaste au milieu du basin du Congo. Le lac Télé en lui-même qui est dans la RCLT est entouré d’une vaste zone de marécages et de forêts inondées difficilement pénétrable. Il a suscité un intérêt dans les années 70 et 80, suite aux rumeurs évoquant sa fréquentation par le « Mokélé-Mbembé », curieux animal amphibie semblable à un dinosaure. Puis cette région fut l’objet depuis plus d’une décennie, d’un intérêt croissant de la part d’institutions nationales et internationales

Cette forêt a été seulement visitée pour de courtes missions et des études préliminaires. (Kami 2003, Moutsambote 1998). Les résultats de ces missions montrent que cet écosystème est très différent de la forêt dense de terre ferme à proximité. Les rapports de quelques missions effectuées à la RCLT montrent la présence de quelques espèces nouvelles pour le Congo. (Moutsambote 1990). Ce n’est pas seulement la diversité des espèces qui est intéressante dans la région, mais aussi la diversité des habitats. Ceux-ci comprennent les forêts marécageuses, les savanes inondabless, et les forêts et les savanes de terre ferme.

Ce projet propose une collaboration entre l’herbier national du Congo (Brazzaville), l’Institut du Développement Rural, (Université Marien Ngouabi) le musée national d’histoires naturelles de Paris et le jardin botanique d’Edimbourg (en Ecosse). Au Muséum de Paris, nous proposons une collaboration avec les botanistes de l’herbier d’Afrique et un chercheur qui travaillerait sur les arbres d’Afrique centrale (recrutement prévu en 2008).

KAMI  EMILE

Centre d’Etudes sur les Ressources Végétales (C.E.R.VE.) BRAZZAVILLE

Voir la restitution du projet faite en avril 2010 - Diaporama

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