Dans le souci d’inscrire l’action bilatérale de SEP dans un cadre multilatéral, propice à mutualiser les efforts et à pérenniser les résultats, l’UNESCO et le GBIF ont été impliqués dès la conception de l’initiative, et les deux organismes internationaux sont représentés au Conseil Scientifique et au Comité de Pilotage.
L’implication de l’UNESCO est envisagée à trois niveaux :
Dans chacune des quatre régions ciblées, une Chaire UNESCO régionale en réseau est créée à partir de la rentrée 2009. La Chaire anime l’échange des connaissances au sein de la région et avec l’extérieur et appuie l’effort de formation. En particulier, elle structure la participation de la région au Master « Biodiversité Végétale Tropicale », et elle organise des modules de formation continue sur des sujets pratiques tels que les techniques d’inventaire floristique ou la gestion et l’informatisation d’herbiers, ou sur des thèmes à l’interface entre science et politique.
Les réserves de biosphère du programme Man and biosphere de l’UNESCO peuvent fournir des terrains pertinents et un environnement de travail efficace pour les programmes de recherche soutenus par SEP. Elles seront aussi des candidates privilégiées pour accueillir des écoles de terrain, des stages de Master ou des travaux de thèse.
Un objectif clé de SEP est de favoriser les échanges entre les scientifiques et les politiques ou les acteurs concernés par la biodiversité végétale. Le programme dispose d’un budget important pour réunir chercheurs, techniciens, décideurs politiques, groupes d’usagers locaux et ONG dans des séminaires sur les enjeux politiques, juridiques et économiques de la biodiversité, sur les savoirs et les usages locaux, sur les problèmes de conservation et d’exploitation durable. Ces séminaires pourraient notamment viser à préparer les grands dossiers sur la politique nationale et régionale du secteur, ou à préparer les réunions périodiques de la CDB. De tels séminaires pourraient être organisés sous l’égide et avec l’appui de l’UNESCO.
Dans le cadre de son volet « Appui aux institutions et aux réseaux » SEP soutient la participation active des pays du Sud au GBIF (Global Biodiversity Information Facility). Concrètement, SEP apporte son appui, avec la Coopération danoise, au programme CEPDEC (Capacity Enhancement Project for Developing Countries) du GBIF. Un montant de 350 K€ est confié au Secrétariat du GBIF pour conduire le programme SEP-CEPDEC, dont l’objectif est de sensibiliser et former les acteurs et décideurs dans les 22 pays ciblés par SEP et, parmi ceux-ci, d’aider les 5 pays déjà membres du GBIF à mettre sur pied leurs points nodaux nationaux.
Le programme SEP-CEPDEC comprend les actions suivantes :
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